OSTÉOPATHIE ET DOULEUR

OSTÉOPATHIE ET DOULEUR

DÉFINITION

«Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel », la douleur n’est pas perçue de la même manière par les êtres-humains, selon leurs expériences antérieures, leur culture, leur état psychologique ou leur métabolisme. On distingue généralement deux catégories de douleur :

  • aigüe (intense et souvent brève)
  • chronique (évolutive et persistante depuis plus de trois mois).

ORIGINE

La douleur aigüe est un signal d’alarme d’une lésion, d’une maladie ou d’un dysfonctionnement de l’organisme. Elle disparaît le plus souvent après diagnostic et traitement de la perturbation initiale.
La douleur chronique (qui augmente avec l’âge et toucherait 15 à 25% de la population) n’apporte guère d’informations sur l’organisme. Elle est en effet une véritable pathologie, susceptible de revêtir plusieurs formes : douleurs inflammatoires (lésions, arthroses…), douleurs neuropathiques (atteintes du système nerveux) ou douleurs mécaniques (avec association fréquente des deux premières). Ses principales localisations sont au niveau de la tête, du cou, des épaules, des membres et de l’abdomen; ses principales causes sont les os, les articulations et les muscles.

TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE

Si la douleur peut permettre de localiser une région en souffrance, elle n’est qu’un symptôme, qui ne correspond pas toujours à l’origine de l’affection.
À travers un interrogatoire minutieux et un examen clinique, l’ostéopathe cherchera donc la ou les causes de la douleur. Il réorientera le patient vers son médecin si nécessaire. S’il le prend en charge, il déterminera une «chaîne lésionnelle» parfois complexe, posera son diagnostic et adaptera le traitement.

FOCUS

Les antidouleurs dominent le classement des médicaments les plus consommés par les Français :
le paracétamol est au premier rang des ventes en officine, avec plus de 500 millions de boîtes vendues chaque année, suivi d’autres antalgiques comme l’ibuprofène, la codéine ou le tramadol.
Source : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), 2014.