OSTÉOPATHIE ET ÉTAT DE SANTÉ

OSTÉOPATHIE ET ÉTAT DE SANTÉ
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité (1).

SOIN

L’ostéopathie ne peut pas et ne prétend pas traiter toutes les affections.
« L’ostéopathe, dans une approche systémique, après diagnostic  ostéopathique, effectue des mobilisations et des manipulations pour la prise en charge des dysfonctions ostéopathiques du corps humain. Ces manipulations et mobilisations ont pour but de prévenir ou de remédier aux dysfonctions en vue de maintenir ou d’améliorer l’état de santé des personnes, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique» (1).
Son approche globale permet de soulager de nombreux troubles de santé. L’ostéopathie considère en effet que les différentes parties de l’organisme sont interdépendantes, et que le mauvais fonctionnement ou la mauvaise vascularisation de l’une d’entre elles peut affecter les autres : une perte de mobilité est le signe d’un blocage ou d’une restriction d’un système (ostéo-articulaire, crânien, nerveux, viscéral…) que l’ostéopathe s’emploiera à lever.
Selon un sondage réalisé en 2015, un Français sur deux a déjà consulté un Ostéopathe (2), et ce chiffre est en augmentation constante.
Par ailleurs, plus d’un Français sur quatre (27%) a consulté un ostéopathe au cours des 12 derniers mois (2). Ce même sondage observe également que 88% des Français font confiance aux ostéopathes pour soulager leurs maux en toute sécurité. Si les Français ayant consulté au cours des cinq dernières années sont encore plus confiants (94%), leurs concitoyens n’ayant encore jamais consulté sont eux aussi très favorables (81%), signe que la profession bénéficie d’une image très positive en France : la plus haute dans le paysage de la santé.

ACCOMPAGNEMENT

L’ostéopathie offre une alternative pour certains troubles fonctionnels peu appréhendés en médecine traditionnelle, apporte un meilleur confort de vie au patient (dans le cas de pathologies rhumatismales ou de handicaps), et accompagne de nombreux traitements ou actes médicaux : pendant l’enfance (lors de soins d’orthodontie, orthopédiques ou orthophoniques), durant une grossesse et après un accouchement, avant et après une intervention chirurgicale…
Sa complémentarité est également reconnue dans le sport, et de plus en plus dans le milieu du travail (gestion du stress et des mauvaises postures, responsables des troubles musculo-squelettiques ).

PRÉVENTION

Une restriction de mobilité, ou dysfonction ostéopathique, est une altération de la mobilité, de la viscoélasticité ou de la texture des composantes du corps. Elle s’accompagne ou non d’une sensibilité douloureuse (3). Celle-ci se manifeste une fois que le corps n’arrive plus à compenser et à gérer les contraintes, voire bien plus tard. Il est donc judicieux de consulter un ostéopathe avant l’apparition de symptômes. Par ses techniques manuelles, celui-ci aidera le corps à retrouver ses capacités à se défendre par lui-même (principe d’autorégulation).

FOCUS

Depuis plus de 20 ans, les troubles musculo-squelettiques constituent la première maladie professionnelle reconnue en France et dans d’autres pays européens. Sur ces vingt dernières années, le nombre de maladies professionnelles liées aux TMS a été multiplié par dix (45 000 en 2012).
Source : INRS – Institut National de Recherche et de Sécurité.

1. Source : Arrêté du 12 décembre 2014 relatif à la formation en Ostéopathie, Annexe I, définition du métier d’ostéopathe.
2. Source : Sondage ODOXA pour le SFDO «Les Français et l’Ostéopathie», 2015.
3. Source : Arrêté du 12 décembre 2014 relatif à la formation en Ostéopathie, Annexe I, définition du métier d’ostéopathe.